Florence Carlyle : une artiste canadienne pionnière


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Florence Carlyle, née à Galt, en Ontario, en 1864, est l'une des artistes féminines les plus en vue du Canada à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Son parcours, d'une petite ville de l'Ontario aux académies d'art de Paris, puis à la reconnaissance internationale, témoigne de son talent exceptionnel et de sa détermination.

Jeunesse et éducation

Florence Carlyle est la fille de William Carlyle, inspecteur de l'école publique, et le neveu de l'historien britannique Thomas Carlyle. Sa famille s'installe à Woodstock alors qu'elle a trois ans. Florence s'intéresse très tôt à l'art, ce que sa mère encourage en organisant un cours d'art donné par l'artiste canadien Paul Peel. Impressionné par le talent de Florence, Peel l'encourage à poursuivre ses études à Paris.

Etudes à Paris

À la fin des années 1880, Carlyle se rendit à Paris avec Paul Peel et sa sœur Mildred. Elle étudia dans diverses académies d'art auprès d'artistes de renom tels que T. Robert-Fleury, Jules Lefebvre et Adolphe W. Bouguereau. Au cours de ses six années à Paris, Carlyle perfectionna ses compétences et exposa ses œuvres à la section canadienne de l'Exposition universelle de Chicago, où elle remporta une médaille d'argent en 1893.

Retour au Canada et enseignement

À son retour au Canada en 1896, Carlyle enseigne l'art au Havergal College de Toronto et ouvre des ateliers à London, en Ontario, et à Woodstock. Elle est reconnue pour ses paysages, ses études de personnages et ses intérieurs domestiques. Les critiques louent son travail, EFB Johnston la décrivant en 1914 comme une « peintre brillante et habile » dont l'art témoigne d'un « talent de haut niveau ».

Adhésions et expositions

En 1897, Carlyle devient l’une des rares femmes membres de l’Académie royale des arts du Canada (ARCA). Elle passe l’été de cette année-là à peindre les paysages montagneux de la Colombie-Britannique avec le Club alpin canadien. Sa carrière continue de prospérer lorsqu’elle ouvre un studio à New York en 1899, où elle trouve un marché réceptif pour ses œuvres. Carlyle voyage fréquemment entre l’Europe et l’Amérique du Nord, exposant et peignant jusqu’en 1912.

La Première Guerre mondiale et les années suivantes

En 1913, Carlyle s'installe à Crowborough, dans le Sussex, en Angleterre. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, elle travaille dans des hôpitaux en France jusqu'à ce que sa santé se détériore. Elle transforme alors son atelier en maison de repos pour infirmières et vend nombre de ses tableaux au profit de la Croix-Rouge. Après la guerre, Carlyle s'engage dans l'armée de terre et se met plus tard à écrire, même si elle ne revient jamais à la peinture avec la même intensité.

Héritage et reconnaissance

Florence Carlyle a apporté une contribution importante à l'art. Son tableau Le seuil (1912), représentant une mariée dans sa maison, a été acheté par le gouvernement de l'Ontario et témoigne de son habileté à traiter des scènes d'intérieur. Ses œuvres font partie de collections prestigieuses, notamment du Musée des beaux-arts du Canada, qui conserve ses tableaux Gris et or et Après-midi, Venise . Le portrait de Lady Drummond par Carlyle est exposé dans les édifices du Parlement à Ottawa.

Son impact sur l'art canadien a été célébré par une exposition commémorative et une vente de 86 de ses œuvres aux Jenkins Art Galleries de Toronto en 1925. Malgré les défis que représente le fait d'être une femme artiste dans un domaine à prédominance masculine, l'héritage de Florence Carlyle perdure, inspirant les générations futures par son dévouement et sa vision artistique.

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