Peter Ewart, né en 1918 à Kisbey, en Saskatchewan, est un peintre canadien de renom dont l'œuvre a laissé une marque indélébile dans le paysage artistique canadien. Avec une carrière qui s'est étendue sur plusieurs décennies et régions, les peintures d'Ewart témoignent de son lien profond avec la nature sauvage canadienne et de son sens aigu de la beauté de la nature.
Jeunesse et débuts artistiques
Les premières années d'Ewart furent marquées par le déménagement de sa famille à Montréal, où ses parents, tous deux enseignants, nourrissaient son intérêt croissant pour les arts. Son père, un peintre et photographe amateur enthousiaste, joua un rôle important en encourageant la passion d'Ewart pour l'art et le plein air. Au moment où il termina ses études secondaires au milieu des années 1930, Ewart avait déjà décidé de poursuivre une carrière d'artiste.
Il a suivi une formation artistique en grande partie autodirigée, avec des cours supplémentaires au Sir George Williams College de Montréal. En 1938, un petit héritage lui a permis d’étudier au Commercial Illustration Studio de New York. Bien qu’Ewart ait d’abord choisi l’art commercial pour des raisons pratiques pendant la Grande Dépression, sa véritable passion résidait dans les beaux-arts, en particulier la peinture de paysage. Pendant son séjour à New York, il a été inspiré par des expositions d’artistes comme Frederick Waugh, Carl Rungius et Celmore Browne, ce qui a renforcé sa décision de se concentrer sur la peinture de paysage.
Carrière dans l'art commercial et le service militaire
De retour à Montréal, Ewart se lance dans une carrière d’artiste publicitaire indépendant auprès de diverses agences de publicité, dont le Canadien Pacifique (CP) et la Canadian Pacific Airlines. Il réalise notamment 24 affiches de voyage pour ces entreprises, dont certaines sont présentées dans le livre Canadian Pacific Posters 1883-1963 (1990), dont Ewart rédige la préface. Sa carrière d’artiste publicitaire est interrompue par la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il sert comme dessinateur pour une école de génie aéronautique gérée par l’Aviation royale canadienne (ARC) et s’engage plus tard comme opérateur radio.
En poste à Calgary et sur la côte ouest de la Colombie-Britannique, Ewart profite de son temps libre pour dessiner les paysages de Banff et du littoral de la Colombie-Britannique. Ces expériences approfondissent son appréciation de la beauté sauvage de la nature canadienne, un thème qui dominera son travail ultérieur.
Transition vers les beaux-arts et déménagement en Colombie-Britannique
Après avoir été libéré de l'armée en 1946, Ewart revient à Montréal et continue son travail d'artiste commercial pour le Canadien Pacifique. Cependant, sa passion pour les beaux-arts prend bientôt le pas. Il commence à peindre des paysages de montagne et des paysages marins, et son travail est rapidement reconnu, deux de ses tableaux étant acceptés et exposés aux expositions printanières de l'Art Association of Montreal (aujourd'hui le Musée des beaux-arts de Montréal).
En 1948, Ewart s'installe en Colombie-Britannique, une décision qui s'avèrera déterminante pour sa carrière artistique. Peu de temps après s'être installé à Vancouver, il se marie et prend un emploi chez O'Brian Advertising. Encouragé par ses employeurs, il présente ses œuvres aux galeries Alex Fraser, qui deviennent son marchand et soutiennent sa transition vers les beaux-arts à plein temps.
Réalisations artistiques et héritage
En 1952, Ewart organise sa première exposition personnelle très réussie, présentant des œuvres inspirées de la région de Cariboo en Colombie-Britannique. Cela marque le début d'une période prolifique dans sa carrière, avec des expositions annuelles aux galeries Alex Fraser qui se poursuivent jusqu'en 1977. À cette époque, les œuvres d'Ewart présentent souvent des personnages, en particulier des cavaliers seuls, sur fond de paysages spectaculaires de la Colombie-Britannique.
La volonté d'Ewart de capturer l'essence de la nature sauvage canadienne l'a conduit à explorer certaines des régions les plus reculées et les plus accidentées des montagnes Rocheuses. À partir de 1978, il a commencé à parcourir ces endroits avec son sac à dos, s'immergeant dans la beauté naturelle qui allait devenir le sujet de plusieurs de ses peintures. Son engagement envers son art était évident dans le volume considérable de travail qu'il produisait, en moyenne 75 à 100 peintures par an.
Les peintures d'Ewart ont été exposées dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Royal Academy of Arts et à la Alwin Gallery de Londres, en Angleterre. Ses œuvres font partie de collections prestigieuses, notamment celles de la Banque de Montréal, du Canadien Pacifique, de la Westcoast Transmission Co. et de nombreuses autres sociétés et collectionneurs privés au Canada et à l'étranger.
Conclusion
La vie et l'œuvre de Peter Ewart sont une célébration du paysage canadien. Des vastes étendues sauvages de la Colombie-Britannique aux majestueuses montagnes Rocheuses, ses peintures capturent la beauté et l'esprit de la terre qu'il considérait comme sa patrie. Ewart résidait à Surrey, en Colombie-Britannique, où il a continué à créer des œuvres qui trouvent un écho auprès des spectateurs, tant au Canada qu'à l'étranger. Son héritage en tant que peintre qui a donné vie à la nature sauvage canadienne sur toile demeure une contribution durable au patrimoine artistique du pays.
Parcourez notre collection de tableaux canadiens à vendre à la galerie Canadian Classic Fine Art, le meilleur endroit pour acheter un tableau en ligne. Nous offrons la livraison gratuite partout au Canada et aux États-Unis. Notre galerie d'art de Montréal vend des tableaux exclusivement en ligne et a une politique de retour de 14 jours .